Discriminations, racisme, antisémitisme, haine anti-LGBTI+, violences sexistes et sexuelles : de quoi parle-t-on ?

Discriminations

Les discriminations sont caractérisées par trois éléments :
  • Un traitement inégal et défavorable envers une personne ou un groupe de personnes.
  • En lien avec un critère défini par la loi (il en existe 25 dont : l’origine, l’apparence physique, le nom de famille, l’apparence ou non réelle ou supposée à une race, ethnie, nation ou religion, la capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français).
  • Se traduisant par un acte, une pratique ou une règle dans le cadre professionnel ou dans l’accès à un bien ou un service public ou privé (par exemple : refus d’embauche, différence de rémunération, refus de stage, refus d’accès aux locaux de l’université).
L’ensemble des critères de discriminations sont accessibles sur le site service-public.fr.

Les discriminations sont des délits pénaux, ainsi que des comportements passibles de sanctions disciplinaires à l’université.

Racisme, antisémitisme

Les racismes et l’antisémitisme sont des idéologies qui reposent sur des stéréotypes et des préjugés, c’est-à-dire des opinions partagées concernant un groupe ou un individu appartenant à un groupe.

Le racisme et l’antisémitisme se manifestent par un continuum d’actes allant des injures à des actes de violences physiques, passant par l’exclusion, l’intimidation, le harcèlement et les menaces, y compris numériques. Les comportements racistes et antisémites rassemblent tous les agissements exercés à l’encontre d’une personne ou d’un groupe de personne, motivés par leur origine, ou leur appartenance ou non-appartenance, réelle ou supposée, à une ethnie, une prétendue race, à une nation ou à une religion.

Les actes et propos racistes et antisémites sont des infractions pénales, ainsi que des comportements passibles de sanctions disciplinaires à l’université. Le caractère raciste ou antisémite d’un acte répréhensible pénalement constitue une circonstance aggravante qui augmente la peine encourue.

Les discriminations à caractère raciste ou antisémite sont également reconnues juridiquement.

Haine anti-LGBTI+

La haine anti-LGBTI+, ou LGBTI+ phobies, regroupe entre autres la lesbophobie, l’homophobie, la biphobie et la transphobie.

La haine anti-LGBTI+ phobies prend la forme de toute attitude négative, tout acte de mépris, de haine, d’exclusion, de violence physique ou verbale à l’encontre d’une personne en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, qu’elles soient réelles ou supposées.

La haine anti-LGBTI+ peut prendre plusieurs formes : insultes, propos dégradants, exclusion, harcèlement, violences physiques, outing (révéler l’identité de genre ou l’orientation sexuelle d’une personne sans son consentement)...

Les discriminations en raison de l’apparence, de l’identité de genre, du sexe et de l’orientation sexuelle sont reconnues et sanctionnées en droit.

La haine anti-LGBTI+ peut constituer des délits pénaux. Ce sont des comportements passibles de sanctions disciplinaires à l’université.

Violences sexistes et sexuelles

Les violences sexistes et sexuelles (VSS) sont l’ensemble des actes, propos, comportements imposés par une personne à autrui, qui ont un caractère sexiste ou sexuel. Ce type de violence a des causes multiples, et des manifestations multiples : propos, agissements, harcèlement, agressions.

Le point commun à l’ensemble des VSS est son caractère imposé : le consentement de la personne n’est ni sollicité, ni respecté.

On parle de violences sexistes lorsque les actes, propos et comportements visent une personne en raison de son identité de genre, ou de son sexe.

On parle de violences sexuelles lorsque les actes, propos et comportements visent la sexualité, l’imposition d’un acte sexuel, ou une atteinte à des zones identifiées comme étant sexuelles (cuisses, seins, fesses, sexe, bouche).
 

Signaler une situation de violences sexistes ou sexuelles, de discrimination ou de harcèlement

Nous avons mis en place un formulaire en ligne à destination des étudiantes et étudiants et des personnels.
Publié le  11 mars 2024
Mis à jour le 11 mars 2024