Ateliers street art : création et collage de textes contre le racisme

Atelier Culture, Société
le  17 mars 2025Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Dans le cadre du mois de l’égalité 2025, participez à des ateliers de création et collage de textes avec l’artiste Petite Poissone !

Création et collage de textes

Depuis une dizaine d’années, Petite Poissone colle des textes dans la rue. Drôles ou revendicatifs, ce sont des stickers découpés qu’elle appose un peu partout en France.
Elle vous propose aujourd’hui, dans le cadre de la semaine de lutte contre les discriminations raciales, de créer vos propres aphorismes sur le thème de la lutte contre les discriminations raciales, et de coller vos créations dans l’enceinte du campus.
Ces ateliers auront lieu en deux temps :

  • Première séance : présentation de son travail, de sa méthode, création de textes en petits groupes : le lundi 17 mars de 16h30 à 18h en salle de réunion de la BU droit-lettres

  • Deuxième séance : collage des textes découpés dans l’enceinte du campus : le mercredi 19 mars dans la galerie des amphis (horaire à définir lors du premier atelier)

Infos pratiques

Lundi 17 mars 16h30-18h : atelier d’écriture de textes contre les discriminations raciales avec Petite Poissone dans la salle de réunion au 2e étage de la BU DL.
Une session de collage des textes aura lieu le mercredi 19 mars dans la galerie des amphis. L’exposition des textes sera visible pendant un mois.

Ouvert à 30 personnes sur inscription, dans la limite des places disponibles :

NB : 15 places sont réservées aux étudiantes et étudiants ; 15 places sont réservées pour les personnels UGA.
Un mail de confirmation vous sera transmis la semaine du 20 février.

L’artiste et sa démarche

Le travail de Petite Poissone est essentiellement basé sur le texte, assez rarement illustré. Elle dessine et note ses impressions dans des carnets remplis chaque jour, qui deviennent des livres conçus de façon artisanale. De ces notes quotidiennes sont également issus les aphorismes collés dans la rue ou sur des objets du quotidien.

La recherche de rupture et de décalage constitue le fil rouge sa production, tant dans la forme que dans le fond. Des textes très propres - découpés et alignés au millimètre près - collés sur les murs sales de la rue, des mots doux présents dans l'inconscient collectif (proverbes, chansons populaires) détournés de façon parfois vulgaire, des messages féministes ornant les ustensiles ménagers emblématiques de la femme au foyer des années 50/60.

Pour créer une réaction, l'humour est distillé dans les revendications.

Publié le  24 janvier 2025
Mis à jour le  4 février 2025